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La Restitution du Patrimoine Culturel Africain #2 : recommandations du rapport et constat actuel

Dernière mise à jour : 2 mars 2021



Je dois dire que le rapport intitulé “Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle” est édifiant: il permet d'avoir une vue d'ensemble sur la question dont nous avons présenté le bref historique et la genèse dans notre première partie.



Les recommandations du rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain



Le travail de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy est véritablement à saluer d’abord en ce qu’il remet la question du débat sur le devant de la scène tout en élaborant des solutions concrètes.


  • Une procédure juridique pour la restitution


L’objectif du rapport est que tous les objets volés, acquis illicitement sans preuve, avant comme après les Indépendances soient restitués d’ici 5 ans dans le droit fil de l’engagement d’Emmanuel Macron.

C’est pourquoi des faits sont établis ou remis en avant et des évidences sont rappelées quant au pillage historique du Continent africain. Une recherche scientifique, des statistiques, des chiffres, fournissent des données fiables.


A ma connaissance, c'est une première. Elle permet de retracer le parcours de quantité d’objets, d’avoir nombre de précisions sur leur origine, l'histoire qui les entoure, le contexte de leur départ vers l'Hexagone. Vu son commanditaire, l’Etat français, le rapport se focalise sur l'Afrique subsaharienne, lieu principal de la colonisation française.


Textile pagne tissé, collection du musée Quai Branly
Textile pagne tissé, collection du musée Quai Branly

Une recherche, sans doute à compléter, a donc été menée à partir des bases de données muséales notamment au musée du Quai Branly (voir blog sur le Quai Branly) qui rassemble une des collections parmi les plus importantes au monde. Le rapport s’est aussi appuyé sur différentes institutions culturelles au travers de rencontres en France et Afrique avec des ministres, présidents de musées, universitaires, juristes, politiques, acteurs culturels, représentants de la société civile et de familles concernées.


Cette restitution se heurte d'abord à des obstacles juridiques: le Code du patrimoine et le Code général de la propriété des personnes publiques (CG3P), adoptés par voie d’ordonnances respectivement en 2004 et 2006, ont accentué formellement la protection des collections publiques des musées français soumises aux principes d’imprescriptibilité, d'inaliénabilité et d’incessibilité.

C’est pourquoi Felwine Sarr et Bénédicte de Savoy appellent de leurs vœux une loi-cadre aménageant le code du patrimoine français.

Cette évolution doit permettre de restituer l’ensemble du patrimoine culturel africain tout en respectant le principe d’inaliénabilité qui protège les collections françaises.


Vu l’ampleur du patrimoine africain en jeu, il ne s’agit donc pas de déroger, au coup par coup, par des lois d’exception mais bien d’introduire un principe général de restitution dans le droit français: “une voie de restitution définitive par la création d’une procédure ad hoc posant les bases d’un processus apaisé”.


Masque d'initiation Kebul (ethnie Diola) - Casamance
Masque d'initiation Kebul (ethnie Diola)

La procédure s’appliquerait tant aux collections publiques qu’à celles privées grâce à des commissions paritaires regroupant les Etats demandeurs et la France. Elle aboutirait à un accord de coopération culturelle pour accompagner la restitution définitive.

Si l’interrogation “à qui rendre” est soulevée, le rapport estime que la restitution ne peut s’organiser qu’entre Etats, à charge pour l’Etat africain de décider sur place de les remettre soit à des musées, soit à des collectivités territoriales ou, dans certains cas, aux familles ou communautés concernées.


La démarche préconisée se veut coopérative avec de nombreuses mesures de soutien des Etats concernés parmi lesquelles:

  • la lutte contre le trafic illicite d’objets d’art dont l’Afrique a été particulièrement la cible depuis la colonisation,

  • des accords de partenariats culturel entre l'Etat Français et les Etats africains concernés par la restitution des objets,

  • des actions de financements, des partages de connaissances et échanges scientifiques et techniques et de formations entre Etats, Musées et acteurs culturels…


Planches de lit nkita, population Téké-Tsayi- Congo XX siècle
Planches de lit nkita, population Téké-Tsayi - Congo XX siècle

  • Une restitution encadrée dans le temps


Je reprends là presque in extenso le chronogramme du rapport assez explicite:


1er étape: de novembre 2018 à novembre 2019

  • Remise solennelle des inventaires des œuvres issues de leur territoire détenues dans les collections publiques françaises aux Etats africains concernés;

  • Restitution solennelle de pièces hautement symboliques réclamées depuis longtemps par les États ou communautés concernés;

  • Elaboration commune, entre experts des musées et du patrimoine en France et en Afrique, d'une méthodologie pratique des restitutions;

  • Transfert des pièces dans leurs pays d’origine si les pays réclamants considèrent que leurs infrastructures sont prêtes à les accueillir;

  • Adoption de mesures législatives et de règles pour rendre ces restitutions irrévocables


Au cours de cette période, des restitutions de pièces symboliques détenues par la France sont recommandées:

  • pour le Bénin, les principales œuvres du palais de Béhanzin: des statues royales, les quatre portes du palais royal, le siège royal, les trônes des roi Glèlè et Ghézo,

  • au Sénégal, le sable de El Hadji Omar, les objets conservés au Muséum d’histoire naturelle du Havre, des colliers, pendentifs, perles et médaillons du Quai Branly,

  • pour le Nigéria et sa famille royale Oba, les objets provenant du sac de Benin City par l'armée Britannique en 1897 qui occupe une grande place dans la mémoire collective du pays: plaque figurative, défense sculptée, tête anthropomorphe, plaque, tête d’autel royal...,

  • à l'Ethiopie, les peintures sacrées détachées des murs de l'Église Saint-Antoine et celles de l'Église Abba Antonios,

  • 7 pièces du Mali dont six masques collectées lors des missions Laboret 1932, Dakar-Djibouti 1931-1933, Sahara-Soudan 1935 et Niger - lac Iro 1938-1939,

  • Pour le Cameroun, le trône “collecté” en 1934 dans le cadre de la mission Henri Labouret.


Chacune de ces premières restitutions d'œuvres symboliques vise à engager le processus, les autres objets identifiés et inventoriés devant suivre.


Tambour Timba de la population Baga en Guinée  au musée du Quai Branly
Tambour Timba ( population Baga)- Guinée XIX siècle

2ème étape: du printemps 2019 à 2022


Après les restitutions symboliques, est prévu un inventaire exhaustif des collections africaines en France, un partage numérique des collections et une concertation transcontinentale pour l’accès puis la restitution d’ici cinq ans du matériel iconographique, cinématographique et sonore concernant les sociétés africaines et des œuvres authentiques jugées importantes par les Etats ou la Communauté concernée.


Qui dit restitution dit aussi partage des objets numérisés, y compris en ce qui concerne la politique des droits à l’image des sociétés photographiées, filmées ou enregistrées et les droits d’exploitation.


Le rapport préconise un portail en ligne gratuit et unique pour faciliter l'accès aux œuvres aux personnes et institutions concernées en Afrique comme en Europe.

Et il encourage une coopération dans les “savoir-faire” avec la tenue d’ateliers bilatéraux entre les pays concernés impliquant conservateurs, restaurateurs, mécènes, représentants de communautés pour accompagner les retours des œuvres.


Dans le droit fil de la procédure juridique de restitution préconisée, des commissions paritaires entre la France et chacun des Etats africains désireux de recouvrer leur patrimoine sont proposées pour:

  • examiner les demandes de restitutions et émettre des avis,

  • définir des axes de recherches destinés à établir des listes d'objets restituables,

  • préconiser, au cas par cas, les mesures indispensables à la réussite des opérations de “départs” et de “retour”, (coopération, la fourniture d’équipement, formation…),

  • formuler des recommandations pour la présentation des objets africains dans les musées français.

Figure gardien de reliquaire au musée du Quai Branly
Figure gardien de reliquaire

3ème étape: à partir de novembre 2022


Le processus de restitution ne doit pas se limiter dans le temps, préconise le rapport et, vu la lenteur du processus actuel, on ne peut que l’approuver.

Au delà de la période des 5 ans, les Etats qui, pour des raisons sociales, économiques, politiques…, ne sont pas encore prêts pour enclencher le processus de restitution pourront toujours en faire la demande grâce à la procédure initiée par la Loi cadre de restitution.


  • La restitution comme outil de partage de la mémoire


Quelle appropriation populaire est une autre question fondamentale auquel tente de répondre le rapport.

Pour Felwine Sarr et Bénédicte de Savoy, les communautés, que ce soit en Europe comme en Afrique, ont vocation à s’approprier ce patrimoine culturel et doivent s’impliquer fortement dans la démarche de restitution.


Cela passe par un travail de mémoire, d’histoire du patrimoine, d’échanges entre les acteurs culturels, scientifiques mais aussi d’événements culturels à destination des populations tant en Europe qu’en Afrique: l’idée d’expositions itinérantes est évoquée.


Au-delà, les auteurs tiennent à ce qu’un portail en ligne retrace l'itinéraire détaillé des objets avec des récits, des informations générales sur le patrimoine issus du continent et hors d’Afrique.

Pour eux, la recherche universitaire doit avoir un accès à ces œuvres restituées mais, plus encore, elles doivent profiter à tout le monde: ne pas viser uniquement un groupe d'initiés ou d’élites !



Quelles avancées dans les restitutions, 3 ans après le discours de Ouagadougou ?


Statue royale, population Bamileke- Cameroun
Statue royale, population Bamileke- Cameroun

Le rapport s’est attaché à promouvoir une loi réformant le code français du patrimoine pour faciliter la restitution en amendant ses principes actuels d’inaliénabilité, d’incessibilité et d’imprescriptibilité actuels.


Au-delà de cet obstacle purement juridique, la promesse faite à Ouagadougou se heurte évidemment aux lobbies culturels et à la réalité du pouvoir comme à la volonté d’Emmanuel Macron de ne pas froisser des franges de son électorat conservateur, acquis ou supposé, dans la perspective d’un second mandat présidentiel… d’où de timides avancées en France!


  • Sous le feu des critiques, une première loi française minimaliste


Ce rapport s’est heurté à nombre de critiques en France tandis que ses principes n’ont été défendus et soutenus que mollement à l’heure actuelle par les pays africains, ou du moins au travers d’une parole très éparpillée peu audible.


3 ans après le discours prononcé de Macron à Ouaga, 2 ans après la remise du rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain, la montagne a accouché d'une souris.


Aucune procédure juridique réformant le Code du patrimoine français n’a été initiée. Seule une première loi d’exception de circonstance a été votée et publiée le 24 décembre 2020. Son but est très limité bien loin des dizaines de milliers d’œuvres revendiquées: elle restitue 27 biens culturels du Bénin et du Sénégal: 26 issus du trésor de guerre du roi Béhanzin ainsi que le sabre et son fourreau d’ El Hadji Omar Tall déjà présent au Musée des Civilisations Noires de Dakar, en prêt puis dépôt depuis son ouverture en décembre 2018.


Il faut dire qu’en France, suite au rapport, les lobbies du milieu de la culture aidés par certains élus n’ont pas manqué d’émettre des critiques.

Stéphane Martin, président du Musée du Quai Branly de 1998 à 2019, s’il a participé aux travaux menés par la mission de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy, a eu une indignation compréhensible quoique très subjective dans le sens où, si le Musée qu’il a dirigé pendant plus de 10 ans devait procéder aux restitutions, sa collection serait réduite à peau de chagrin.


Le ton fut particulièrement véhément lors de son entretien à la commission de la culture au Sénat: il a qualifié le rapport de « cri de haine contre le concept même de musée, considéré comme une invention occidentale, comme un lieu quasi criminel dans lequel les objets sont plumés, déshabillés, où on leur retire leur magie ».

Plutôt que d’employer le terme de restitution, il a plaidé pour une “circulation des œuvres”, des “partages” passant par des prêts, des dépôts et un certain nombre de transferts de propriété ».


D'autres voix ont aussi vivement critiqué le mot “restitution”, la sémantique même du terme prononcé par Emmanuel Macron lui préférant celui, plus neutre, de “retour”.

Pour des marchands d’art de la période coloniale comme post-coloniale, il insinuerait que toutes les œuvres ont été pillées alors qu’un commerce organisé existe depuis longtemps.


Ils font valoir que des marchands d’arts africains, sous la colonisation et après, ont vendu des objets et que, dans un contexte de mutations de la société s'islamisant ou se christianisant, des populations les ont abandonné avec leurs cultes et souvent détruits.

Ce serait donc grâce au travail occidental que ces objets seraient devenus de véritables objets d’art, reconnus à leur “juste” valeur.

Des Etats eux-mêmes ont vendu des œuvres pour financer des projets, souligne l’historienne et marchande d'art Hélène Le Loup en citant la Guinée de Sékou Touré, dans les pages culture du magazine français conservateur Le Point.


Catherine Morin-Desailly, ex-présidente de la commission culture du Sénat, affirme, à propos du rapport, qu’il s’agirait d’un “choix d'activistes, et non de scientifiques. [...] Les biens d'origine africaine des collections résultent de butins de guerre, de pillages, de vols, mais aussi de dons, de trocs, d'achats et de commandes directes aux artisans et artistes locaux. »



  • Une résonance mondiale


La résonance du rapport a d’abord touché le monde culturel européen naturellement tenté de réagir négativement à l’injonction du rapport Sarr/Savoy de restitution du patrimoine culturel africain présent dans leurs collections.


Hermann Parzinger, président de la Fondation du patrimoine culturel prussien, résume les 240 pages du rapport en une phrase dans un article du Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Les auteurs estiment que la recherche sur les provenances et le traitement scientifique des biographies d’objets sont superflus » avant de regretter « le jargon du rapport, dominé par une idéologie d’expiation et de pénitence, [et] qui ne fait pas justice à la complexité du sujet ».


Pourtant son compatriote, l’historien Jürgen Zimmerer, estime lui que le rapport « marque le début d’une nouvelle ère. En Europe, on est prêt à parler de restitution. Et le moment est aussi venu de prendre au sérieux les demandes légitimes qui émanent d’Afrique et de se réunir autour d’une table pour en discuter ».


La célèbre “Art Review”, un des magazines référence du monde l’art, ne s’est pas trompé en intégrant Felwine Sarr et Bénédicte Savoy dans son TOP 100 en 2019 pour ensuite les classer au 3ème rang des personnes les plus influentes du monde de l’Art en 2020 juste derrière le collectif d’artistes indonésiens Ruangrupa mobilisé contre la pandémie de Covid-19 et le mouvement Black Lives Matter.


Si “une partie de la société ne veut pas regarder l’histoire coloniale en face” en Occident selon Felwine Sarr, de nombreuses démarches de restitution ont été initiées ou mises en lumière par son rapport.


Statue royale, mi-homme du roi Glélé ( population Fon- Bénin)
Statue royale, mi-homme du roi Glélé ( population Fon- Bénin)

  • Les premiers retours du patrimoine culturel africain


Avant la loi française du 24 décembre 2020 (qui n’en fait pas mention), Madagascar a reçu le 5 novembre 2020 une couronne du dais de la reine Ranavalona III, résistante à la pénétration coloniale.

Après sa déportation, ses objets, considérés comme des prises de guerre, furent conservés au musée de l'Armée.

Le retour, 110 ans plus tard jour pour jour (la couronne avait quitté le pays le 5 novembre 1910), a été un moment historique fêté par les malgaches.


Reste que l’épilogue est loin d'être fini puisque le pays réclame d’autres objets. En même temps, ce prêt, en attendant le transfert de propriété, a été décrié au Sénat français qui l’a considéré je cite comme « un mépris du Parlement », des membres du parlement parlant d' une rupture de confiance car relevant du “fait du Prince” Emmanuel Macron au dépens du pouvoir législatif.


Le 26 novembre dernier, le Nigéria a obtenu la restitution par les Pays-Bas d’une œuvre Ifé provenant du pays des Yorubas: une tête en terre cuite datant de 600 ans introduite en contrebande. Ne symbolise-t-elle pas un élan inéluctable de restitution engagé en Europe malgré les réticences des uns et des autres ?


D’autres restitutions moins officielles ont déjà été engagées par des fondations, galeristes et marchands d’art conscients d’une nécessité de retour du patrimoine culturel africain sur son Continent d’origine.


Le galeriste parisien Robert Gallois et son collectif d'antiquaires de Saint-Germain des Prés se sont investis dans le retour d'œuvres africaines en créant au Bénin le musée de la Récade de Lobozounkpa, près de Cotonou.

Depuis 5 ans, il s’est enrichi d’une collection de sceptre royaux des rois du Dahomey, en usage du XVIIème au XIXème siècle au fur à mesure des donations de ses initiateurs.


Au Sénégal, à Djilor Djilack, village natal de Léopold Sédar Senghor, l’ancien marchand d’art Reginald Roux a ouvert le Musée d'Art et d'Histoire dédié aux Cultures d'Afrique de l'Ouest (Mahicao) et expose plus de 500 objets archéologiques, cultuels, masques et statues, bijoux traditionnels, textiles, de costumes anciens datant du Néolithique au milieu du XXème siècle.


Et, avec l’émergence d’une classe bourgeoise en Afrique, de riches collectionneurs africains achètent dans le marché de l’art mondial des œuvres africaines pour se constituer une collection privée qui retourne ainsi en Afrique.

On peut citer le congolais Sindika Dokolo, décédé en 2020, propriétaire de l’une des plus importantes collections. En 2014, il avait lancé une quête visant à retrouver les œuvres du musée de Dundo, pillé entre 1975 et 2002, durant la guerre civile angolaise.


Pot à couvercle - Population Lozi -Zambie XIX siècle
Pot à couvercle - Population Lozi -Zambie XIX siècles

Aujourd’hui, le Bénin, après avoir porté le combat par son président actuel Fabrice Talon et revendiqué la restitution de son patrimoine, dit ne pas être prêt pour récupérer les 26 objets restitués attendant la fin de la construction d’un Musée. Le Mali n’est pas non plus prêt à recevoir les œuvres de son patrimoine.

Mais la démarche paraît bien engagée: Rwanda, Côte d’Ivoire…, nombre de pays africains se dotent de nouveaux Musées et commencent à s'activer officiellement ou simplement à renouveler leurs anciennes demandes restées sans suite.

C’est le cas de la RD Congo auprès de la Belgique, pays qui détient l’une des plus importantes collections au monde hors d’Afrique.


L’idée de restitution suscite beaucoup de réaction, d'émotion. Elle ravive certaines blessures, vérités et non-dits, une part de l'histoire complexe et douloureuse que la France et toutes les puissances coloniales d’antan partagent avec le continent africain.


Quoi qu'il en soit, une solution pérenne peut profiter aux deux parties et surtout à l’Afrique.



Prochainement, découvrez notre point de vue en troisième et dernière partie … et écoutez bientôt nos podcast sur le sujet



Sources:




Crédit photos et vidéos: jendalmart

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